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Les bidules et les machins... de Ninibidules
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15 novembre 2011

Connaissez-vous......

.......LA MALADIE DE CROHN ?

La maladie de crohn est une affection chronique dont je suis atteinte, voici un article consacré à cette maladie, pour mieux vous la faire connaître, et mieux la comprendre... peut être même mieux ME comprendre...

 

Merci du temps que vous voudrez bien consacrer à la lecture de cette article.

@+ les copinautes

 

source : site de l'afa http://www.afa.asso.fr

 

 

La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire pouvant atteindre n'importe quel segment du tube digestif depuis la bouche jusqu'à l'anus. 
C'est une maladie chronique comportant des phases d'activité (ou « poussées ») d'intensité variable alternant avec des phases de rémission plus ou moins complète et prolongée. 
Elle a été décrite pour la première fois en 1932 par 
un médecin américain : Burril B Crohn.

La maladie peut intéresser simultanément ou successivement un ou plusieurs segments du tube digestif. Cependant 
elle siège le plus souvent (cf. schéma anatomique) sur le gros intestin ou côlon (il s'agit alors d'une colite : le suffixe -ite désignant une inflammation), sur la partie terminale 
de l'intestin grêle ou iléon (iléite) ou sur les 2 segments 
(iléo-colite).

 

 Mise à jour juin 2008

Quelles sont les différences avec la recto-colite hémorragique?

La recto-colite hémorragique est également une maladie inflammatoire intestinale évoluant par poussées alternant avec des phases de rémission. Les signes cliniques peuvent être proches de ceux de la maladie de crohn et il est parfois difficile, lors des premières manifestations cliniques, de savoir à laquelle des deux maladies on est confronté. Il existe cependant une différence essentielle : la recto-colite hémorragique reste toujours localisée au rectum et au côlon.

Et avec « la colite spasmodique »?

La « colite » spasmodique désigne des troubles fonctionnels intestinaux banals comme en ressentent plusieurs millions de Français (pesanteur abdominale, constipation, diarrhée, ballonnements...). Plusieurs termes désignent les mêmes troubles :colopathie fonctionnelleintestin irritable. Ils sont en relation avec des perturbations de la motricité intestinale, et non avec une inflammation des tissus. L'expression « colite » est donc abusive et abandonnée au profit de l'appellation « troubles fonctionnels intestinaux ». Certains malades peuvent souffrir de troubles fonctionnels associés à une maladie inflammatoire intestinale.

Une maladie de Crohn est-elle compatible avec une " vie normale? "

Le retentissement sur la vie sociale a été évalué directement par des patients porteurs d'une maladie de Crohn (et non par des médecins). Si certains souffrent d'une maladie très invalidante, dans l'ensemble la majorité des malades considère que les études, même supérieures, ne sont pas entravées par la maladie ; le pourcentage de sujets actifs est supérieur à celui de la population générale. Néanmoins, lors d'une enquête réalisée par l'afa auprès d'environ 2000 personnes atteintes de MICI, la majorité des personnes estimaient devoir faire deux fois plus d'efforts qu'une personne normale pour assumer les tâches de la vie quotidienne, y compris au travail.

Voir les résultats de l'enquête Regards croisés sur les MICI

La maladie de Crohn est-elle fréquente?

Sa fréquence varie considérablement d'un pays à l'autre, le taux maximal se trouvant en Europe du Nord-Ouest et aux Etats-Unis. En France, la fréquence de la maladie de Crohn est variable selon les régions. Le nombre de nouveaux cas chaque année est compris entre 4 et 5 pour 100 000 habitants. La maladie de Crohn affecte également les 2 sexes, sans doute un peu plus souvent la femme. Elle est souvent découverte entre 20 et 30 ans mais peut se révéler à tout âge.

Quelle est la cause de la maladie de Crohn?

Elle est encore inconnue ; toutefois les recherches récentes permettent de mieux concevoir les mécanismes en cause dans cette affection : 
• La maladie de Crohn n'est pas une maladie « héréditaire » au sens propre du terme, mais il existe un facteur génétique de prédisposition à la maladie, le gène NOD2/CARD15 sur le chromosome 16 du génome humain. D'autres gènes sont vraisemblablement impliqués dans la maladie, comme le laissent supposer les études en cours.
• Il existe d'autre part des anomalies du système immunitaire intestinal expliquant l'importance et surtout la pérénnisation de l'inflammation intestinale, mais on ne sait pas encore quel(s) facteur(s) déclenche(nt) cette réaction immunitaire.
• Le rôle d'un facteur alimentaire a souvent été évoqué mais jamais confirmé.
• La discussion reste ouverte quant au rôle d'un agent infectieux, viral ou bactérien, mais la maladie de Crohn n'est pas une maladie« contagieuse ». La flore bactérienne résidente dans l'intestin joue certainement un rôle.
• Il ne s'agit pas enfin d'une maladie « psychosomatique » même si des facteurs psychologiques peuvent moduler l'évolution de lamaladie de Crohn, comme celle de beaucoup d'autres affections.
• Parmi les facteurs d'environnement le rôle nocif du tabac est clairement établi.

Comment se manifeste la maladie lors d'une « poussée »?

La nature des manifestations cliniques de la maladie de Crohn dépend de sa localisation sur les différents segments du tube digestif (intestin grêle, côlon, rectum, anus...). Les principales manifestations sont intestinales : douleurs abdominales, diarrhée avec ou sans émissions sanglantes, atteinte de la région anale (fissure, fistule, abcès). Une altération de l'état général accompagne souvent les poussées : fatigue (asthénie), manque d'appétit (anorexie), amaigrissement, fièvre. Parfois certaines poussées s'accompagnent de manifestations extra-intestinales : articulaires (arthrites), cutanées ou oculaires.

Comment fait-on le diagnostic de la maladie de Crohn?

Le diagnostic de maladie de Crohn repose sur un faisceau d'arguments cliniques et paracliniques (examens complémentaires). En effet aucun de ce éléments pris isolément ne permet de porter le diagnostic : il n'existe aucun test permettant d'affirmer à lui seul le diagnostic.

Votre médecin vous demandera de pratiquer des examens complémentaires : une prise de sang à la recherche de signes d'inflammation, d'anémie... et des examens radiographiques at/ou endoscopiques pour préciser l'aspect et l'étendue des lésions. L'intestin grêle est examiné par radiographie après ingestion d'un produit opaque aux rayons X (transit baryté) ; de même, après une préparation adéquate, le côlon peut être étudié par administration d'un lavement opaque aux rayons X (lavement baryté). La coloscopie permet d'examiner directement la muqueuse du côlon et de la partie terminale de l'intestin grêle, et de faire des prélèvements (biopsies) qui seront étudiés au microscope ; après préparation convenable, pour vider le côlon des selles, elle est réalisée à l'aide d'un appareil souple contenant des fibres optiques introduit par voie anale.
Dans certains cas, malgré la pratique d'examens complémentaires, le diagnostic ne peut être posé lors de la première poussée. C'est l'évolution qui permet alors de trancher.

Existe-t-il des complications liées à la maladie?

Des complications peuvent survenir au cours de la maladie : une poussée grave par son intensité imposant l'hospitalisation, l'arrêt de l'alimentation et un traitement par perfusions pendant quelques jours ; un rétrécissement (sténose) d'un segment intestinal pouvant aboutir à une occlusion ; un abcès parfois source de fistule (trajet anormal partant de l'intestin malade et s'ouvrant dans un autre organe ou à la peau) ; très rarement une perforation intestinale.

Les poussées sont-elles fréquentes?

Il est impossible de prédire la fréquence des poussées. Ce n'est qu'au fil du temps que l'on peut distinguer les patients dont les poussées sont espacées de ceux qui ont des poussées plus rapprochées.

Quels sont les médicaments couramment utilisés dans la maladie de Crohn?

L'origine de la maladie de Crohn demeurant inconnue, le traitement médical a pour objectif la guérison de la poussée et le maintien de la rémission.

Les principaux médicaments utilisés sont les salicylés : Salazopyrine® et ses dérivés (Pentasa®, Rowasa®, Dipentum®), les corticoïdes (Cortancyl®, Solupred®) et, plus récemment, un corticoïde d’action locale libéré au niveau de la partie terminale du grêle et du côlon droit (Entocort®) :

* La Salazopyrine® est une association d'un sulfamide et d'un composé proche de l'aspirine, le 5-ASA ; les dérivés de la Salazopyrine® ne comportent que du 5-ASA. Ce groupe de médicaments est utilisé dans les poussées légères ou modérées de la maladie surtout de siège colique ou iléal terminal.

* Le traitement par les corticoïdes est utilisé dans les formes plus sévères. Il permet d'obtenir une rémission en 3 à 4 semaines dans plus de 90 % des cas. Il ne nécessite en général pas de régime sans sel sévère. Il peut s'accompa gner d'effets secondaires (gonflements du visage, surcharge pondérale, hypertension artérielle, élévation de la glycémie) ; ils sont inconstants, modérés, réversibles à l'arrêt du traitement. Les corticoïdes peuvent aussi favoriser une décalcification, dont la maladie elle-même est aussi responsable.

Des traitements anti-infectieux (Flagyl®, Ciflox®, parfois Lamprène®) sont également utilisés en particulier pour les atteintes anales.

Lorsqu'il existe une corticodépendance, c'est-à-dire l'impossibilité de réduire les corticoïdes au-dessous d'une certaine dose « seuil » sans que réapparaissent les symptômes, ou lorsque le génie évolutif de la maladie est sévère, on peut avoir recours à un immunomodulateur (Imurel®, Purinéthol®, Méthotréxate®). Ceci impose une surveillance clinique et biologique régulière.

Certains traitements sont dirigés de manière très « ciblée »contre des cytokines inflammatoires. Ces traitements dits « biologiques » sont utilisés en cas d'échec des traitements usuels. Il en est ainsi du Remicade®, anticorps monoclonal chimérique dirigé contre le TNFalpha,  et dernièrement de l'adalimumab. Enfin, des techniques de nutrition assistée peuvent s'avérer utiles dans certaines formes de maladie.

Une intervention chirurgicale est-elle parfois nécessaire?

Le chirurgie est nécessaire quand le traitement médical n'est pas efficace ou quand survient une complication. Après 10 ans d'évolution, plus d'un malade sur deux a subi une intervention chirurgicale. L'intervention consiste en une ablation (résection) du segment d'intestin malade suivie d'une suture des 2 portions d'intestin (anastomose). La chirurgie permet souvent d'obtenir des rémissions prolongées mais, comme le traitement médical, elle ne guérit pas définitivement la maladie : des récidives sont possibles.

 

Plus d'informations

 La brochure de 63 pages sur la maladie de Crohn est téléchargeable. La version papier est réservée aux adhérents de l'afa. Elle est envoyée sur simple demande.

 

 

 

 

 



icon La maladie de Crohn (353.69 KB)

 

D'autres sources d'infos

FAQ Maladie de Crohn, source SNFGE

Fiche Maladie de Crohn, source Intestinfo

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Commentaires
M
J ai beaucoup pensé à toi hier soir en regardant zone interdite ou un jeune avait cette maladie... <br /> grosses bises!
M
J ai beaucoup pensé à toi hier soir en regardant zone interdite ou un jeune avait cette maladie... <br /> grosses bises!
V
Et ben dis donc,ça doit pas être évident tous les jours,j'espère que tu n'es pas trop atteinte par cette maladie quand même...En tous cas je te souhaite bien du courage pour tout çà...Bisous ;)
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